Houla: voici plus de deux mois que ce petit blog n'a pas été alimenté... ce n'est pas qu'il n'y a rien à dire, au contraire, mais c'est le temps des sorties: le printemps est là, la nature nous tend les bras et nous appelle, donc c'est dehors que ça se passe et non devant l'écran de l'ordinateur!

Dehors, justement: pour profiter des beaux jours et du silence dans la campagne, pourquoi pas un faire tour en voiture électrique?

C'est une opportunité qui me fut donnée lors de la participation à l'organisation des courses "Les Foulées du Chocolat", évènement sportif qui a eu l'honneur de recevoir le titre de "première course propre en Alsace - Label Développement Durable CNOSF".
Le Président, Christian Kehlhoffner, a pensé à tout, et pour emmener (proprement) les coureurs vers les vestiaires, il a pensé à la voiture électrique. Ainsi, Renault, un des partenaires de la course, nous a prêté la Fluence ZE le temps d'un week-end. Les coureurs qui se sont laisser emmener ont été conquis par ce mode de transport, et je vous en livre ci-dessous un bref essai.

D'abord, face à l'engin, on est étonné par la taille (une berline 5 places), le look (couleur blanche et chromes légèrement bleutés) et la modernité du véhicule. C'est une vraie voiture d'aspect "normal" et en rien un concept car.

Prise en main et conduite
Une fois monté à bord, dans un habitacle noir soigné, on met "le contact" et c'est là qu'arrive le charme: on n'entend rien, seuls quelques "clic clic" signifient que la voiture est prête. Il n'y a qu'un voyant "Go" qui indique que le moteur est allumé, mais grande différence par rapport aux autos conventionnelles: le moteur ne tourne pas à l'arrêt, il attend! Précieuses économies. Ensuite, il suffit d'appuyer sur une seule pédale (c'est boîte automatique) et l'engin se met en mouvement, silencieusement. L'accélération est épatante, ça pousse dès 0 km/h. Le tout dans une absence de bruit à laquelle on adhère tout de suite, et c'est là le vrai plus de cette auto: on glisse littéralement sur la route. C'est surtout appréciable à faible vitesse, fenêtres ouvertes, où l'on se sent un peu "voler" sur la route. Hors aglomération, le 130 km/h (vitesse maxi) est atteint sans soucis.

Prix
Le modèle essayé était affiché à environs 27000€, auxquels il faut retirer 5000€ d'incitation fiscale et encore 5000€ d'aide de la région Alsace, soit 17000€. A cela s'ajoute l'achat d'un câble de recharge (environs 400€) et le prix insignifiant de l'électricité. Plus malheureusement le coût de location/entretien des batteries: 82€ par mois.

Mon avis
Hélas je trouve le concept cher. Si on ne roule pas avec l'auto durant un mois, on doit quand même payer pour la batterie. 82€ c'est plus que mon budget mensuel en gasoil! Et pourquoi faire payer un câble de recharge sur secteur comme une option, alors que c'est indispensable? De plus, la voiture électrique n'annule pas les problèmes de bouchons, ni de stationnement ni "d'auto-solisme" (rouler seul dans une voiture à 5 places, comme la plupart des conducteurs).
Mais cette auto, une "vraie voiture", a un véritable potentiel, notamment en zone urbaine ou péri-urbaine, ou pour des trajets quotidiens maison-travail. En loisirs, elle est très adictive, et on a vite envie de rouler pour retrouver la fluidité qui s'en dégage.

En savoir plus:
http://www.renault.com/fr/vehicules/renault/pages/fluence-ze.aspx

Aujourd'hui, au Jardin des Deux Rives entre Kehl et Strasbourg, a eu lieu une manif sympa sur l'altenative énergétique en France. STOP au tout nucléaire, PLACE au renouvelable (pour dire aux candidats à la présidentielle qu'il va bien falloir commencer un jour à songer à une transition, et le plus tôt sera le mieux).

Sur place dans le parc au bord du Rhin, les manifestants ont d'abord formé le sigle nucléaire à trois branches, puis ce dessin humain s'est transformé en éolienne. De la même façon, des logos nucléaires en papier ont été découpés, pliés et hop, transformé en petits moulins à vent. Génial!

Le tout filmé et photographié de haut par les organisateurs (Greenpeace, Sortons du Nucléaire).

Le film et les photos seront publiés ici sur le site de Libérons l'Energie.

Ca donne envie de passer le cap et de vendre (donner?) sa vieille caisse...

En attendant, voilà comment on se passe de voiture, ou du moins comment on fait bôcou d'économies.

Hé y a plein de choses qu'on avait déjà fait sans même y penser!

http://carfree.free.fr/index.php/tag/vivre-sans-voiture/

- Habiter en ville, pas forcément dans le centre, mais dans un rayon de 5 à 10 km, distance aisément accessible en vélo ou en transports en commun. L’idéal étant l’endroit situé à peu près à mi-chemin de son travail et du centre de la ville. Ce rayon de 5 à 10 km permet d’habiter des quartiers qui, en général, sont nettement moins chers que les quartiers centraux. Informez-vous sur les services près de votre nouveau lieu de résidence: une garderie et une épicerie à 10 minutes à pied vous faciliteront grandement la vie!

- Choisir son logement en fonction du plan de transports en commun, en veillant à se situer à moins de 600 mètres d’une station de bus, métro ou tramway (10 minutes à pied). Utiliser les transports en commun quand il faut aller d’un bout à l’autre de la ville ou quand il n’est pas possible de faire autrement.

- Utiliser le plus possible le vélo pour le travail, les courses, les sorties, etc. et se procurer un équipement complet anti-pluie pour le vélo.

- Aménager son vélo pour pouvoir porter des charges relativement lourdes et faire ses courses.

- Se faire livrer par Internet tout ce qui est trop encombrant. De plus en plus de commerces offrent des services de livraison : épicerie, magasins de meubles, restaurant, etc.

- Acheter un abonnement annuel de train France entière pour moins de 600 euros (donne droit à 50% de réduction sur tous les billets, n’importe quand). Si on effectue seulement une liaison régulière, préférer l’abonnement par lignes, beaucoup moins cher.

- Pour faciliter vos déplacements, planifiez vos trajets avec les outils que les sociétés de transport mettent à votre disposition (atlas, horaires, cartes, calculateurs de trajets disponibles sur les sites Internet et par téléphone).

- Essayer quand c’est possible de mettre son vélo dans le train.

- Quand on voyage en Europe, utiliser le train à couchette, pas forcément beaucoup plus cher que le train classique, et nettement plus pratique.

- Visitez le site Internet CarFree France (http://carfree.free.fr) pour mieux connaître les alternatives à l’automobile!

Et ils ont même une affiche téléchargeable ici.

Pourvu que cette promesse soit effectivement réalisée. L'article des DNA du 23 novembre présente de nombreuses propositions, notamment une indemnité kilométrique pour les déplacement au travail à vélo.

Car y en a marre que seuls les polueurs-bouchonneurs-autosolistes soit subventionnés, alors que les vertueux-sportifs-écolos n'ont qu'à se gratter, et pédaler gratis. "Les différentes primes à la casse ont couté 4 milliards €, alors qu'un crédit d'impôts sur l'achat d'un vélo n'aurait coûté que 150 millions."

cliquez sur l'image pour voir l'article

Beaucoup de dénivelé et une montée exceptionnelle pour cette grande randonnée de deux jours avec nuit en abri:  l'ascension complète depuis la plaine du sommet de l'Alsace (Bollwiller alt.230 m - Grand Ballon alt.1424 m) suivie d'une grande traversée par les crêtes vers le Schnepfenried et la vallée de Munster. Randonnée réalisée le 31/10/11

au dessus des nuages, les couleurs d'automne sur les crêtes

Le départ se fait à la gare de Bollwiller, sur la ligne Strasbourg-Bâle.

Jour 1 (21 km): d'abord, il faut traverser hors sentier un bout de la plaine vers Soultz, puis Jungholtz; monter ensuite vers le col de Péternit, le Col de Judenhut et enfin le Grand Ballon. Après avoir réussi cette grande ascension de près de 1200 m, redescendre vers la Ferme du Haag au col du même nom, et prendre là le sentier croix jaune vers le Sud vers l'abri Oberer Sattel où il faudra passer la nuit.

Jour 2 (21 km): quitter l'abri et repasser le col du Haag vers le GR532 puis le GR5, jusqu'à la verrue touristique du Markstein. Là, continuer sur le GR5 jusqu'au col d'Hahnenbrunen. Ensuite, prendre le sentier rouge-blanc-rouge vers le col de Plaetzerwasel, et monter vers le sommet du Schnefpenried. Enfin, descendre droit vers Sondernach et la gare de Metzeral.