Trois semaines déjà que nous avons posé nos bagages, remisé ou presque nos vélos.
À notre retour rien n'a vraiment changé, certains sont nés, d'autres sont partis. Tout semble comme avant et pourtant rien n'est plus pareil. Et si le plus dur n'était pas le départ, mais plutôt le retour ?
À peine avons nous eu le temps de retrouver notre appartement, notre famille et nos amis bienveillants que déjà quelque chose nous démange. Un je-ne-sais quoi qui nous trotte dans la tête, qui fait que l'on se sens perdu. Des ailes ont poussé dans notre dos et nous sommes déjà prêts à repartir.
À la surprise générale, durant notre voyage, hormis une toux persistante entre la Chine et le Laos, notre armoire à pharmacie est restée fermée. Aucun médicament pourtant ne peut venir à bout du virus que nous avons attrapé, le virus du voyage.