Après la fatigue du décalage horaire, les déceptions routières, l'incendie de notre hôtel, et, pire, la frustration d'achat de baskets, il est temps de faire ce pour quoi nous sommes venus: traverser le pays à vélo.
Des le départ de Séoul, nous voyons qu'ici les pistes cyclables ne se doivent pas d'être flâneuses et pittoresques, mais aménagées et efficaces. Le pays à, par le passé, subi de graves crues et inondations qui ont poussé l'état à entreprendre de gigantesques travaux de terrassement et de canalisation des fleuves, donc d'édifier de grands barrages et d'aménager les berges. Sur les rives élargies, il y a de la place pour de larges pistes cyclables, roulantes et bien indiquées (une fois qu'on a compris la signalétique coréenne). Pour les passages difficiles ou dénivelés, des passerelles, rampes et ponts en teck ont été construits. Tous les quelques kilomètres, des aires de repos et des toilettes sont disponibles. Bref, ici la piste cyclable est pensé comme une autoroute!
Nous roulons sur terrain lisse et plat, le long de l'eau, au bord des rizières dont c'est le temps des récoltes, entre les pommiers et les champs de sorgo, il fait beau et frais... c'est le bonheur.