Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

VerT Nous

Les Cyclopodes

 

Nous sommes arrivés à la maison! We're back home!

Cliquez le lien bleu sous la carte pour afficher une carte plus grande avec notre dernière position

 

Click the blue link under the map to display a larger map with our last position


Afficher Les Cyclopodes: Anne & Christian en voyage sur une carte plus grande

 

 

 

 

 

 

Contact

@
Ecrivez-nous
Write us
notre e-mail: cyclopodes arobase gmail point com
our e-mail: cyclopodes at gmail dot com

Facebook
Christian: christian.jo.980
Anne: anne.lebus

Vert Les Archives

VerT un autre monde?

Faire un autre monde, n'est-ce qu'une belle utopie d'adolescent?

Au contraire: quand on vieillit et grandit, on comprend que changer le monde n'est pas si utopique que ça; c'est même l'essentiel de la vie: changer les choses, faire bien, faire mieux, en soi et autour de soi. C'est ça, changer le monde! Et contrairement aux utopistes, être adulte c'est rêver moins mais agir plus.
Alors agissons, maintenant, même si ce n'est qu'un petit geste. Pour un monde plus vert, plus intelligent, plus humain.

J'ai créé ce blog pour relater et partager mes modestes idées et actions sur l'écologie au quotidien, sur le grand virage vert que doit prendre la civilisation occidentale, sur les petits gestes éco-logiques et éco-nomiques aux grands effets, sur le respect de l'environnement mais aussi sur le respect des autres dans leur humanité; bref sur tout ce qui nous élève. Car maintenant que le consumérisme, la cupidité et l'arrogance se sont pris un beau gadin en raison de la crise, que reste-t-il? Il reste le partage, la culture, l'éducation, le respect.

Enfin, l'homme s'est remis à évoluer!

LaMorille
21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 11:58
Premières impressions laotiennes

Pour entrer au Laos, un des rares pays communiste subsistant, pas la peine de savoir chanter l'internationale, ni d'avoir lu le Capital de Karl Marx. Ici il faut tout simplement sortir les dollars! Des dollars pour le visa et des dollars pour l'office de tourisme dont on ne saura jamais la destination.
Nous voilà maintenant au Laos où le drapeau du marteau et de la faucille côtoie le drapeau bleu, rouge et blanc du pays. On pensait que le marteau et la faucille avaient été relégués aux oubliettes depuis 1989, mais ici le temps semble s'être arrêté.
À peine quelques voitures, plus aucun chantier, les gens habitent encore dans des cases, et tout est silencieux. Dans certains villages non touristiques il est très difficile de trouver un petit boui-boui pour manger. Quant aux rares échoppes que nous voyons elles proposent toutes de la bière, des cigarettes, du coca et des chips. Rien de vraiment consistant à manger. Ici l'obésité n'existe pas et surtout les portions sont plus proches d'un régime de mannequin anorexique que celles de cyclistes comme nous...
Venant de Chine ce qui frappe aussi ce sont les enfants au bord de la route: d'abord leur nombre, c'est fini ici la politique de l'enfant unique, puis dès qu'ils nous voient, ils nous courent après et nous lancent des "Sabaidi", ce qui veut dire bonjour en laotien. Ici tout le monde est aimable, prévenant et souriant, quel contraste avec la Chine.

Premières impressions laotiennesPremières impressions laotiennes
Premières impressions laotiennesPremières impressions laotiennes
Partager cet article
Repost0
21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 11:33
Première frontière terrestre

Après l'avion ou le ferry, ce 19 janvier c'est pour la première fois à vélo que nous passons une frontière terrestre, pour quitter la Chine et entrer au Laos.
Derrière nous ce sont près de 1000 km de montagne avec 10000 m de montées cumulées, sur de pentes qui resteront mémorables car elles nous ont coûté beaucoup de cris et de pleurs pour les gravir. Et des calories aussi, mais pour ça, heureusement, comme vous l'avez lu dans le blog, en Chine on mange beaucoup, bien et pas cher. Nous quittons à regret un pays immense, débordant de vitalité et d'ambition, beau mais aussi très dur pour les petites gens et ceux qui n'ont pas pu prendre "le train en marche" de la croissance.
Le passage de frontière se fait au petit matin dans le brouillard, à la sortie de la petite ville de Mohan, et après quelques tampons et contrôles pour la sortie de Chine, puis l'établissement des visas à l'entrée du Laos, nous voilà dans un autre monde!

Première frontière terrestrePremière frontière terrestre
Partager cet article
Repost0
21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 06:24
La minorité Daï

La Chine et le Yunnan ne sont absolument pas "touristiques" au sens occidental de ce terme, c'est à dire qu'il n'y a aucune explication pour les étrangers, ni aucun circuit touristique, et dans le "centre d'information" de la grande ville voisine de Xishuangbanna nous avons réveillé de sa sieste le fonctionnaire qui finalement n'a pas su nous expliquer grand chose sur le pays alentour.
Néanmoins, le Sud du Yunnan est marqué par la présence de la culture Daï et son écriture ronde, que nous avons découvert par nous-mêmes lors de nos derniers jours chinois.
Les Daï sont une des multiples ethnies composant la Chine, comme le sont les Ouïgours, les Tibétains, mais qui se sont intégrés pacifiquement dans l'Empire du Milieu... ou que l'on a forcé à s'intégrer. En tout cas, pas de signe de contestation ethnique ici. Il faut dire que le gouvernement central fait beaucoup d'effort pour faire "vivre" cette communauté Daï, comme nous avons pu le constater ce 13 janvier en arrivant au village de Menghanzhen au bord du fleuve Lacang: à grand renfort de béton un monumental portail à été construit sur la route menant au "Daï Garden" et marque l'entrée d'un village ethnique. Maisons sur pilotis (neuves), temples récemment dorés, femmes toutes très jolies obligées de porter la jupe typique pour toutes leurs activités, double écriture en Chinois et en Daï sur tous les panneaux, fonctionnaire en uniforme surveillant la route d'entrée (endormi, lui aussi), et... droits d'entrée de 6€ pour tous les étrangers de passage. C'est joli, mais vraiment kitsch et un peu gênant car on sent qu'on est dans une réserve d'indiens.
Mais à un moment, la porte d'une cour s'est ouverte et des habitants nous ont invité à leur table partager des spécialités culinaires enrobées dans des feuilles de bananiers, le tout copieusement arrosé de bière. Ce fut un bon moment de partage, même sans les mots, car la bonne bouffe en Chine comme en France, c'est incontournable et là dessus nous étions tous d'accord!

La minorité DaïLa minorité Daï
La minorité Daï
Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 11:16

Vientiane, 3 février.

On pédale lentement, mais pas autant qu'Internet ici!

Nous voilà déjà depuis deux semaines au Laos et ses merveilleux paysages, dont nous ne pouvons hélas pas partager les photos sur ce blog car la connexion est trop lente pour accepter des images. Mais promis, on va se rattraper plus tard...

Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 10:05
Quelques-uns parmi un milliard et demi

La barrière de la langue n'empêche pas les rencontres: même si nous ne maîtrisions que de 10 mots en chinois, le langage des dessins et l'hospitalité universelle nous ont ouverts quelques belles portes.
Tel ce vendeur de vélos à Mengla, dont le propriétaire était fier que l'on s'intéresse à son magasin Giant et qui nous a prêté des outils et fait la pression des pneus. Ou cette famille dans un village rural de montagne près de Yinyuanzhen, qui nous a invité à boire le thé: jamais aucun touriste ne s'arrête dans ce hameau, pauvre mais pittoresque. Toute la famille s'installa dans la pièce commune pour rire, partager le thé, des mandarines, et regarder avec émerveillement sur notre tablette les photos de notre ville et de nos familles en France.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 00:32
Une procession

Ce jour là dans les premières collines du Yunnan, tôt le matin, sur la route vers Yuxi, nous râlions contre la montée et surtout le mauvais état du revêtement rendu boueux par le passage des camions, quand subitement au détour d'un virage nous avons entendus des pétards. Et pas un seul, mais toute une artillerie. Comme pour nous faire oublier nos difficultés en nous redonnant le sourire de l'émerveillement, devant nous un groupe de femmes dansait au son du tambour et occupait toute la chaussée, accompagnant un long cortège coloré: spectacle obligatoire pour tous ceux qui passaient par là et devaient s'arrêter dans ce barrage dansant, et quel beau spectacle. C'était la première fois que nous voyions une danse folklorique... mais pas pour le folklore! Naïvement, je croyais qu'il s'agissait d'une fête, jusqu'à ce qu'Anne me fasse remarquer que la tête du cortège portait une photo d'un vieil homme, puis derrière venait un groupe d'hommes portant... un cercueil: nous étions au beau milieu d'un enterrement, qui en Chine à l'allure d'une fête joyeuse, bruyante et colorée!

Une processionUne procession
Une procession
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 01:35
Une pollution à grande échelle

Le long des petites routes et au pied des maisons, ce qui nous a tout de suite choqué en Chine c'est la saleté omniprésente, les déchets sont partout et la pollution est juste incroyable. Il n'y a plus aucun cours d'eau, même au fond des montagnes, qui soit limpide. C'est parfois épouvantable de voir tout ce qui s'accumule devant les portes, alors que le pays déborde de paysages merveilleux, en contraste total avec la vision qu'on en a de près. Modestement, avec nos 3 semaines de présence en Chine, on a tenté une explication de cet état de faits sans vouloir juger ni critiquer mais juste montrer et comprendre.

D'abord, le rapport aux déchets: nous avons lu que d'après la médecine traditionnelle chinoise, il ne faut pas garder ses crachats ou mucus mais qu'il faut les évacuer car ils contiennent les maladies. D'où la coutume (ou le rituel d'hygiène selon le point de vue) qui consiste à bien se racler la gorge bruyamment et d'expectorer tout ce qui s'y trouve en un gros crachât. Et de tout envoyer par terre. Par terre, c'est aussi là où atterrissent tous les déchets ménagers et de table, serviette, mégots, bouts de couenne, pelures, etc, et cela pouvait se comprendre quand autrefois (ou aujourd'hui encore dans les campagnes) le sol était de terre-battue: les poules venaient picorer ces déchets, ou le chien ou les cochons. La poubelle n'existe pas, c'est le sol. Les plus gros déchets étaient jetés derrière la maison, et cela servait d'engrais ou de nourriture aux mêmes bestiaux. Tout rentrait dans le cycle de la vie.
Hélas, depuis peu est arrivé un intrus, pratique mais imputrescible: le plastique. Comme les poules ne sont pas des "plastivores", tout ces déchets finissent d'abord par-terre (ne marchez surtout pas pieds nus au restaurant!) puis sur un gros tas derrière la maison. Et ce tas grandit, s'étale, est remué par les mêmes poules, et se trouve assaisonné par les eaux d'égouts qui elles aussi ont découverts les produits chimiques et sont devenues toxiques. Et quand il y a trop de déchets, on les brûle devant sa porte, on les pousse dans un coin, ou en fin de compte on les emmène sur un camion pour les déposer dans un virage au bord de la charmante petite route de montagne, y compris dans la réserve naturelle. Et le vent et les crues du torrent se chargent d'éparpiller le tout, dans une myriade de petits drapeaux colorés. On a ainsi souvent croisé cette nouvelle et envahissante espèce de plante, "l'arbre à sachets"...

Voilà un portrait un peu désenchanté du monde rural actuel que nous avons traversé, auquel il faut aussi rajouter le comportement globalement négligeant du chinois en ce qui concerne l'entretient et le ménage (on construit, on utilise, mais on n'entretient rien) et le fait que le développement économique soit ici une priorité absolue (laissant la gestion des déchets, ménagers et industriels, à plus tard).

Heureusement, tout n'est pas si noir, dans les villes apparaissent des poubelles de tri, et à la télé passent des spots publicitaires incitant à ne rien jeter dans la nature.

Une pollution à grande échelle
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:08

Qu'elle est délicieuse la cuisine chinoise que nous découvrons ici.
Au début, on est un peu perdu car il n'y a pas vraiment de restaurant comme en France, mais que des échoppes ouvertes sur la rue, avec souvent des grills sur le trottoir. Et comment choisir ce qu'on veut, car il n'y a ni photo, ni explications, et absolument rien n'est lisible pour nos yeux latins...
Mais la faim aidant, on finit par se lancer, et le rituel est presque toujours le même partout. La cuisine est le lieu où nous avons d'ailleurs eu le moins de mal à nous faire comprendre, et tant mieux.
Il faut d'abord passer devant une grande vitrine proposant un grand choix de légumes en haut, et de viandes en bas; on désigne du doigt ce qu'on veut, pour combien de personnes, et on se met à une petite table où l'on reçoit un bol pour manger, des baguettes, un petit bol pour le thé et un verre pour la boisson. Chaque ingrédient choisi (toujours très frais, pas de surgelé ici!) est alors cuisiné dans un wok sur feu très vif, avec épices, piments, gingembre, poivre, et une multitude de petites choses parfumées inconnues. Le mets nous est ensuite servi sur différentes assiettes, avec un grand pot de riz "à volonté" (ça c'est très bien pour les sportifs!!), et c'est incroyablement bon! Poids gourmands, chaillottes, bacon grillé aux épices et citronnelle, choux-fleurs, omelettes aux tomates et poireaux... "Savoureux" serait le mot qui décrit le mieux cette cuisine!
Et précision importante: on n'a retrouvé aucune similitude avec le "resto chinois" que nous connaissions à la maison, où tout semble cuit à la même sauce aigre-douce sirupeuse et grasse.

Ce soir on mange chinoisCe soir on mange chinois
Ce soir on mange chinoisCe soir on mange chinois
Ce soir on mange chinoisCe soir on mange chinois
Ce soir on mange chinoisCe soir on mange chinoisCe soir on mange chinois

Et voilà ce qu'on n'a pas osé goûter:

Ce soir on mange chinois
Ce soir on mange chinoisCe soir on mange chinoisCe soir on mange chinois
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 14:24
Un pays en construction

Partout où nous passons, ça creuse, ça perce, ça bétonne, ça soude, et le visage du pays change sous nos yeux. Les grandes villes ont déjà leurs grattes-ciels, les petites veulent aussi leur quartier moderne, et partout des projets pharaoniques remodèlent la physionomie de la Chine.

Avant, le projet:

Un pays en construction

Pendant, le chantier:

Un pays en construction
Un pays en constructionUn pays en construction
Un pays en constructionUn pays en construction

Après, la Cité Nouvelle, plus ou moins kitsch:

Un pays en construction
Un pays en construction
Un pays en construction
Un pays en construction
Un pays en construction
Un pays en construction
Un pays en construction
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 10:17

Ah le Yunnan, c'est varié. D'abord un haut plateau à 2000 m où se trouve Kunming, petite ville de 4 millions d'habitants et capitale de la province du Yunnan.
Lui succède ensuite, à partir d'Eshan, un massif aux vallées orientées Nord-Ouest Sud-Est, que nous avons dû traverser de façon bien perpendiculaire (un peu comme de traverser une tôle ondulée dans le sens de la largeur) et on s'en souviendra longtemps: montées à 1700 m chargés de nos 35 kg (vélo + bagages) puis redescente à 700 m puis remontée, etc., le tout sur une semaines non-stop: ce fut le gros du gâteau, mais ça nous a fait un entraînement extra pour la suite, nos jambes c'est du béton maintenant.
Vers le Sud les montagnes russes s'adoucissent un peu et nous laissent plus de répit pour observer les plantations de café, de bananes, et les collines recouvertes de thé.
Tout au Sud, l'ambiance se fait franchement tropicale comme ici à Xishuangbanna.

Paysages du YunnanPaysages du YunnanPaysages du Yunnan
Paysages du YunnanPaysages du YunnanPaysages du Yunnan
Paysages du YunnanPaysages du YunnanPaysages du Yunnan
Partager cet article
Repost0